Le livre des psaumes est un recueil de prières se trouvant au coeur de l’Ancien Testament,
datant (pour certains) de plus de 1000 ans avant la naissance de Jésus.
Entrer dans un psaume, c’est reprendre à son compte des émotions : joie, paix, colères, cris, désirs...
Les psaumes nous donnent des mots pour nous adresser à Dieu.
Jésus, Marie et Joseph ont eux-aussi utilisés les mêmes mots pour parler avec Dieu.
Il est possible, après avoir laissé résonner les mots du psaume en son cœur, de le réécrire avec ses propres mots :
nous devenons alors « psalmiste » !
Psaume 15 (16)
Garde-moi, mon Dieu :
j’ai fait de toi mon refuge.
J’ai dit au Seigneur : « Tu es mon Dieu !
Je n’ai pas d’autre bonheur que toi. »
Toutes les idoles du pays, ces dieux que j’aimais,
ne cessent d’étendre leurs ravages,
et l’on se rue à leur suite.
Je n’irai pas leur offrir le sang des sacrifices ;
leur nom ne viendra pas sur mes lèvres !
Seigneur, mon partage et ma coupe :
de toi dépend mon sort.
La part qui me revient fait mes délices ;
j’ai même le plus bel héritage !
Je bénis le Seigneur qui me conseille :
même la nuit mon cœur m’avertit.
Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ;
il est à ma droite : je suis inébranlable.
Mon cœur exulte, mon âme est en fête,
ma chair elle-même repose en confiance :
tu ne peux m’abandonner à la mort
ni laisser ton ami voir la corruption.
Tu m’apprends le chemin de la vie :
devant ta face, débordement de joie !
A ta droite, éternité de délices !
Psaume 22 (23)
Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche,
il me fait reposer.
Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l’honneur de son nom.
Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.
Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.
Grâce et bonheur m’accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j’habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.
Psaume 99
Acclamez le Seigneur, terre entière,
servez le Seigneur dans l’allégresse,
venez à lui avec des chants de joie !
Reconnaissez que le Seigneur est Dieu :
il nous a faits, et nous sommes à lui,
nous, son peuple, son troupeau.
Venez dans sa maison lui rendre grâce,
dans sa demeure chanter ses louanges ;
rendez-lui grâce et bénissez son nom !
Oui, le Seigneur est bon,
éternel est son amour,
sa fidélité demeure d’âge en âge.
Psaume 142
Seigneur, entends ma prière ;
dans ta justice écoute mes appels,
dans ta fidélité réponds-moi.
N’entre pas en jugement avec ton serviteur :
aucun vivant n’est juste devant toi.
L’ennemi cherche ma perte,
il foule au sol ma vie ;
il me fait habiter les ténèbres
avec les morts de jadis.
Le souffle en moi s’épuise,
mon cœur au fond de moi s’épouvante.
Je me souviens des jours d’autrefois,
je me redis toutes tes actions,
sur l’oeuvre de tes mains je médite.
Je tends les mains vers toi,
me voici devant toi comme une terre assoiffée.
Vite, réponds-moi, Seigneur : je suis à bout de souffle !
Ne me cache pas ton visage : je serais de ceux qui tombent dans la fosse.
Fais que j’entende au matin ton amour,
car je compte sur toi.
Montre-moi le chemin que je dois prendre :
vers toi, j’élève mon âme !
Délivre-moi de mes ennemis, Seigneur :
j’ai un abri auprès de toi.
Apprends-moi à faire ta volonté,
car tu es mon Dieu.
Ton souffle est bienfaisant :
qu’il me guide en un pays de plaines.
Pour l’honneur de ton nom, Seigneur, fais-moi vivre ;
à cause de ta justice, tire-moi de la détresse.
A cause de ton amour, tu détruiras mes ennemis ;
tu feras périr mes adversaires, car je suis ton serviteur.
Voici un psaume réécrit à la fin d’une semaine de silence à Taizé par un chrétien aujourd’hui….
Je te cherche Seigneur,
Et ne sais pas comment faire.
Mais tu le sais, et tu viens à moi
Par des chemins inattendus.
Tu es grand, Tu es bon.
Tu es proche, mais ne t’imposes pas.
Quand je m’éloigne de Toi,
Tu attends patiemment une occasion de retour.
Tu mets sur mon chemin
De si belles choses
Et pourtant, je ne les vois pas toujours.
Garde mes yeux ouverts à tes merveilles.
Je prends conscience de ta tendresse envers moi.
Tel un enfant en pleurs,
Ne sachant plus prononcer un mot,
Je me blottis dans tes bras.
Tu me réconfortes Seigneur,
Tu veux me voir grandir.
Ce n’est pas un serviteur que tu veux,
C’est un ami, un partenaire.
Et quand je suis dans la difficulté,
Tu m’invites à venir t’en parler.
A vider mon cœur de ce qui est lourd,
Et à trouver la paix du cœur.
Pour tout cela, je te rends grâce.
Tu es vraiment la source de l’Amour.
Et ce que je découvre aujourd’hui,
Je veux en vivre pour toujours.
Taizé 2016